La tarification de l’assurance automobile est complexe. Elle s’appuie sur des éléments imposés par la législation (notamment l’article 2 de l’annexe à l’article A121-1 du Code des Assurances) et sur des analyses statistiques réalisées par les sociétés d’assurance. La tarification de l’assurance automobile suit différent critère.

Premier critère : le niveau de couverture offert par l’assurance auto

La nature de l’assurance auto souscrite est le principal élément dont dépend le prix du contrat. Ainsi, une formule dite « au tiers » sera généralement la solution la plus abordable, dans la mesure où elle ne prévoit une indemnisation que pour les tiers (passagers, autres automobilistes, etc.) et non pour l’assuré. Pour bénéficier d’une meilleure protection, il est possible de souscrire des garanties complémentaires (vol, bris de glace, dommages corporels, etc.) ou une assurance « tous risques ». Dans ce cas, le montant de l’assurance auto sera généralement revu à la hausse.

Second critère : la nature du véhicule

La nature du véhicule occupe une place centrale dans la tarification de l’assurance auto. Ce sont d’ailleurs tout particulièrement deux éléments qui pourront avoir une incidence sur le montant des cotisations :

Les caractéristiques du véhicule : les assureurs tiennent notamment compte de la marque et du modèle de la voiture ainsi que de sa puissance fiscale pour définir le montant des cotisations. L’ancienneté du véhicule et sa valeur d’achat ont aussi leur importance, car ils ont une incidence sur le montant des éventuelles indemnisations en cas d’accident. La nature du moteur (diesel, essence, hybride, etc.) joue également un rôle puisque, par exemple, la réparation d’un moteur électrique sera généralement plus onéreuse. La présence de dispositifs d’aide à la conduite (aide au stationnement, régulateur-limiteur de vitesse, ABS, etc.) peut aussi rentrer en ligne de compte, dans la mesure où ces derniers réduisent le taux d’accidentologie.

L’usage du véhicule : l’utilisation de la voiture a également son importance pour évaluer le niveau de risque et, ainsi, calculer le prix de l’assurance voiture. Le lieu de stationnement (parking, box, rue, etc.), le kilométrage annuel, la nature des trajets (domicile-travail, déplacements professionnels, etc.), la fréquence d’utilisation du véhicule et la nature des conducteurs (principal, secondaire ou occasionnel) sont des critères généralement prix en compte par l’assureur.

Troisième critère : le profil de l’assuré

Le profil du conducteur assuré occupe un rôle central dans le calcul du prix d’une assurance auto. De ce fait, ce sont principalement deux éléments qui sont pris en compte :

Le profil du conducteur : en fonction de votre profil (âge, sexe, situation professionnelle et personnelle, lieu de résidence, nature du permis, ancienneté du permis, etc.), l’assureur peut déterminer le niveau de risque en vous comparant à des profils similaires. Si certains profils sont valorisés, car statistiquement moins sujets aux accidents (femmes, seniors, etc.), d’autres peuvent se voir infliger des surprimes, car leur profil est considéré à risques.

L’historique du conducteur : lors de la souscription d’un nouveau contrat d’assurance auto, l’assureur a accès au relevé d’information de l’automobiliste. Ce document indique son coefficient de bonus-malus et ses antécédents. Plus le taux d’accidentologie est haut, plus les assureurs proposeront des conditions tarifaires désavantageuses.

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